Plus d'erreurs avec mes erreurs.

Bruxelles après la pluie - ©www.voiesymbolique.net

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J’ai fait, fais et ferai des erreurs.

Mais quelque chose a changé.

Je ne vois plus et je ne vis plus comme avant ce que j’ai longtemps appelé une erreur.

Voir une erreur comme telle est en soi… une erreur.

Car l’idée d’erreur est relative et propre à chacun.e.

Pour un même comportement : certains diront que c’est une erreur et d’autres non.
Le fait de considérer ceci ou cela comme une erreur est juste le reflet de qui je suis, comment je me suis structuré, formé, ce à quoi j’accorde de l’importance, quel enseignement j’ai accepté de valider. 

Donc, sauf quand il y a viol des lois du Vivant : le concept absolu d’erreur n’existe pas.

On a beaucoup dit et écrit sur le fait d’apprendre des ses erreurs.
C’est un fait.

Mais on en oublie un autre.

Car prendre conscience que l’on a agit de façon inappropriée offre un autre cadeau. 

Et non des moindres. 

C’est celui de s’accueillir et, surtout, de s’aimer.

L’humain est en effet assez prompt et rapide pour (se) juger, (s’)en vouloir et culpabiliser (autant l’autre que lui-même)… comme s’il était infaillible!

Les super-héros nous font rêver : mais c’est sur un écran de TV ou de cinéma.

Dans la réalité : nous avons tous nos failles et nos fêlures.

Et quand celles-ci font que l’on s’égare ou (se) blesse : on peut aussi faire le choix de s’accueillir dans son imperfection.
On peut également opter pour la bienveillance lucide et en conscience vis-à-vis de soi.

L'humain étant naturellement destiné à l'Amour : ses manquements sont donc juste le marqueur de sa propre souffrance.
Un être qui blesse est un être qui souffre.

Accueillir ses travers : c’est en faire quelque chose. C’est même la première étape vers le changement.

Se juger, (s’)en vouloir, (se) condamner : c’est tout faire pour que ce travers se re-manifeste encore et encore.
La véritable erreur serait donc de ne pas voir que l'on souffre quand on blesse.

Enfin, accueillir ses propres manques permet également de voir les lacunes en l’autre sans plus lui en faire le reproche.
Trouver la paix en soi est la porte vers un lien apaisé vers l’autre.

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Axel Trinh Cong [Facebook - Google]