5 mots à éviter pour augmenter son énergie.

5 mots à éviter pour augmenter son énergie et renouer avec son coeur

Le langage du coeur comme voie d’échange. (Vieste, Pouilles - IT. Juillet 2020)

Certains mots peuvent recéler une grande violence, à commencer vis-à-vis de soi-même. Leur usage inconsidéré peut donc nous affecter. Quels sont ces 5 mots à éviter pour augmenter son énergie positive tout en se respectant et se faisant respecter?

Les mots font vibrer l’air mais aussi tous nos corps, qu’ils soient physiques ou énergétiques. Comme toute énergie, cette vibration a un immense pouvoir sur soi-même dans le sens où elle va activer certaines parts de soi et en museler d’autres. Sur le plan de l’environnement extérieur : elle va attirer certaines situations, ou personnes, et en repousser d’autres. D’où l’intérêt de prêter attention à ce que l’on ressent et formule.

Certains mots de notre vocabulaire courant peuvent - de façon inconsciente - nous brimer et nous écarter de notre alignement. Eviter l’usage de ces mots violents permet de renouer avec notre liberté naturelle, se reconnecter à l’infini des possibles, retrouver de l’élan et donc augmenter son énergie. Voici les 5 mots en question.

 

Les verbes ”falloir” et “devoir”

“Il faut” et “je dois” sont sans doute les pires injonctions que l’on puisse (se) lancer. Car, de toute évidence : il ne faut et on ne doit “jamais”.

“Il faut” et “je dois” sont vecteurs d’une grande pression. ”Il faut” et “je dois” évoquent une situation de non-choix dans la mesure où celui-ci est univoque. Puisqu’une solution unique semble s’imposer : il n’y a plus de liberté. Cela est donc contraire au flux de la Vie qui n’est que libre arbitre.

Dans “il faut” et “je dois”, les choses sont quasiment figées, impossibles à remettre en question. Cela est donc contraire au flux de la Vie qui n’est que changement et adaptation.

“Il faut” et “je dois” sont bien souvent des réponses à des structures extérieures (conventions, croyances, blessures). Dans la plupart des cas, le “je dois” et le “il faut” s’imposent parce que c’est cela que l’on (ma famille, mon boss, la société, etc.) attend de nous. Et en répondant de manière aveugle à une injonction extérieure : nous nous éloignons de notre vérité ou alignement intérieurs.

Quand c’est plus fort que toi et que tu penses que ”il faut” ou que “tu dois” : prends une grande respiration et demande-toi si cela est écrit en lettres d’or dans le Ciel. Cela relève-t-il d’un commandement divin qui - si tu n’y réponds pas - entraînera irrémédiablement ta perte? (formule volontairement grandiloquente qui prête à rire) Et si jamais tu doutes de la réponse, demande-toi encore si tout cela va empêcher le Soleil de se lever demain matin. La réponse est généralement négative. Évidemment.

Ces questions tout à fait idiotes nous permettent surtout de réaliser qu’il faille ou que l’on doive moins souvent qu’on le pense. Que les “il faut” et les “je dois” sont souvent des réponses émotionnelles qui n’ont pas beaucoup de sens…. qui sont aussi idiotes que de se dire il faut, je dois faire ça, sinon le ciel va me tomber sur la tête et demain le Soleil ne va pas se lever.

Pour augmenter son énergie ou maintenir son taux vibratoire; au lieu de “il faut” et “je dois”, je recommande plutôt l’usage de ”mon vrai besoin (pour moi-même et dans le respect de qui je qui je suis) est de...”. Le terme “besoin” nous renvoie à notre coeur, là où “falloir” et “devoir” nous renvoient au monde extérieur.

 

Le mot “faute”

Le mot “faute” est un autre de ces mots à éviter pour augmenter notre énergie personnelle. Chose intéressante : “falloir” et “faute” ont la même racine étymologique.

Dans ma représentation du monde : nous faisons chacun de notre mieux avec ce que nous avons, avec la conscience que nous avons de nous-même et du monde, en fonction de notre passé, de notre histoire, de notre héritage, de notre culture, de notre destin. Et il peut effectivement nous arriver d’être dépassés, d’être pris par quelque chose de plus grand que nous. Et dans ces moments-là, nous pouvons manquer autant de force que de discernement. Cela s’appelle être un humain.

Pour rappel, un des visages du Péché Originel correspond à ce moment où l’Homme se prend pour Dieu (équivalent païen du mythe prométhéen) : infaillible et parfait.

Sortir de cela revient à accueillir notre propre “imperfection” en vue de pouvoir l’accueillir chez l’autre. Accueillir nos propres manques permet également de voir les lacunes en l’autre sans plus lui en faire le reproche. Trouver la paix en soi est la porte vers un lien apaisé vers l’autre.

Pour augmenter son énergie ou maintenir son taux vibratoire; au lieu de “faute”, je recommande plutôt l’emploi de “je suis désolé”, “je vois que je t’ai blessé et je suis désolé pour ça” en ajoutant “je reconnais humblement que j’ai été dépassé”, “je reconnais humblement que j’ai manqué de moyens, de ressources, de discernement”. Cette formule permet de recréer un lien d’amour envers soi-même, tout en prenant sa part dans ce qui s’est passé, qui ré-ouvre la relation à l’autre.

 

Les mots “bien” et “mal”

Par nature, la vision “bien / mal” nous maintient dans une dualité stérile. Stérile car ce qui est bien pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Le débat est sans fin, sans solution et donc vain. Ces deux mots sont donc à éviter autant que possible pour augmenter son énergie.

Les notions de “bien” et de “mal” relèvent du monde de la culture, cette dernière étant une construction humaine. A cela s’oppose le monde de la Nature, cette dernière étant transcendante à la culture.

Dans ma représentation du monde - qui n’est que la mienne et se base sur mon expérience concrète avec le monde de l’Invisible - il y a donc, d’une part, ce qui sert la Vie et, d’autre part, ce qui l’altère, l’abime, la dégrade.

Il nous arrive de réagir sous le coup de la colère, de la peur, du manque… de l’émotion. Dans de telles circonstances : ce sont nos blessures qui prennent le dessus. Or, une blessure n’est rien d’autre qu’une part de soi où la Vie ne circule pas, plus ou de façon non-optimale. Quand nous-mêmes nous nous sommes partiellement coupés de la Vie : il devient dès lors difficile de la servir, la faire croître et circuler.
Avant de penser en termes de "bien / mal", on peut plutôt se demander :

  • qu'est-ce que je nourris en moi en faisant cela?

  • qu'est-ce que je nourris dans le monde en faisant cela?

  • au nom de quoi, au nom de qui est-ce que j’agis, pense ainsi?

  • à qui / quoi suis-je fidèle en agissant ainsi : à moi ou à quelque chose / qu'un d'autre?

  • qu'est-ce que j'apporte en moi? est-ce durable? est-ce fécond?

  • cet acte, cette pensée sont-ils au service de la Vie? ... ou d'une blessure intérieure?

En répondant à ces questions, il devient possible d’éviter l’usage des termes “bien” et “mal”, pour adopter les mots “juste” et “pas juste”, “équilibrant” et “non-équilibrant”. Plutôt que de stagner dans la dualité “bien - mal”, nous pouvons pouvons faire le choix de nous reconnecter à la justesse de notre Coeur.

 

Je t’ai livré ici quelques réflexions [100% personnelles - basées sur mon expérience, surtout en constellations et communication non violente] que tu prendras librement, en tout ou en partie. Je ne fais que témoigner, partager, sans chercher à convaincre.

De tout Coeur,

Axel Trinh Cong [Facebook - Google]