Comment trouver sa vérité intérieure et [oser] l'exprimer? (vidéo 9min.)

 
 

FACE À LA VIOLENCE : FAIRE L’EXPÉRIENCE DE LA PUISSANCE DU COEUR

Quand on rayonne quelque chose du plus profond de son coeur, cela change l'environnement. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Et cette attitude est de loin plus forte et plus puissante que tous les arguments de la raison.

Je crois fermement en la puissance du rayonnement de la vérité intérieure.
Rayonner sa vérité intérieure : laisser percoler et se diffuser la vérité de son coeur.
Rayonner n'est pas briller. Rayonner émane de l'intérieur, tandis que briller est une réflexion en surface.
Rayonner, témoigner de sa vérité intérieure est une énergie bien plus puissante que tous les discours de persuasion, que tous les arguments raisonnés.
Témoigner de sa vérité intérieure a pour vertu et propriété de dépasser toutes les peurs et barrières que le mental a l'habitude de mettre en place. Tout simplement que parce que c’est un discours de coeur à coeur.

Quand on cherche à convaincre l'autre il y a invariablement une part de nous qui - soyons honnête - qui pense que l'autre est un idiot de ne pas voir que...
Or, si dans ton énergie il y a une part de toi qui voit l'autre comme un idiot : l'autre le sent et se referme.
Dès qu'on entame un processus de ce genre : une part de l'autre se referme. Et comme il se referme : on va y mettre deux fois plus de moyens pour le convaincre.
Et nous voilà parti dans un cercle infernal qui, au final, s’avère être assez stérile. Chacun campera sur ses positions.

Témoigner de sa vérité intérieure est une démarche juste par rapport à soi - évidemment - mais aussi par rapport à l'autre.
Quand je cherche à convaincre l'autre : c'est moi qui vais le chercher de force. Je cherche à l’attirer à moi.
Au contraire, quand je témoigne de ma vérité intérieure, c'est l'autre qui fait librement le choix de cheminer vers moi. Et c'est une sacrée différence.
Dans la première démarche : il y a une forme de violence dans la mesure où l'on force l'autre.
Dans la seconde : l'autre est laissé libre debout en bout. Libre! Il y a respect de son libre-arbitre.

Quand je témoigne de ma vérité intérieure, c’est l’autre qui fait librement le choix de cheminer vers moi.

Si l'autre vient vers toi de lui-même, attiré par ce que tu rayonnes et par ce dont tu témoignes : le lien est évidemment plus fort.
Si l'autre ne vient pas vers toi : ça lui appartient. C'est sa vie. C'est son destin. Cela montre là où il en est et c'est OK, car lui ou elle seul.e est responsable de sa vie. Personne n’est là pour sauver l’autre.

Rayonner sa vérité intérieure : c’est aussi oser dire : je ne sais pas, j’ai peur, je doute, je suis dépassé… ou encore tu as raison, merci pour ton apport… voire je suis désolé.
Car tout cela fait aussi partie de cette vérité intérieure.
Et c’est peut-être une grosse partie du travail que de d’accueillir sa vulnérabilité qui, au même titre que nos forces, nous définit tout autant.

Rayonner sa vérité intérieure, c'est témoigner de manière concrète de ce qui nous porte, de ce qui nous transporte, de ce qui nous fait vibrer.
Témoigner ce n'est pas démontrer, mais montrer sans convaincre.
Témoigner de sa vérité intérieure se fait souvent sans mot.
C'est une attitude, une posture, un ancrage, un enracinement.... qui fait que l'on se présente de manière authentique dans le respect de l'autre.

La seule réalité est l’ensemble du monde.
L’erreur serait d’imaginer que ma fenêtre est le monde, ou que le monde est ma fenêtre.
L’autre erreur serait d’imposer ma fenêtre.

Je suis une fenêtre ouverte sur le monde.
Ce que je perçois du monde n'est qu'une partie de celui-ci. Par nature, une partie du monde m'échappe : je n'ai pas la prétention de tout savoir, de tout voir. Et je suis en paix avec cela.
De même que ma fenêtre n'est que ma fenêtre ni mieux, ni moins bien qu'une autre : toi aussi, tu es une autre fenêtre ouverte sur une autre partie du monde... et ainsi en va-t-il de chacun.e.

La seule réalité est l'ensemble du monde.
Et chacun de nous n'est qu'une petite fenêtre ouverte sur une partie du monde.
L'erreur serait d'imaginer que ma fenêtre est le monde, ou que le monde est ma fenêtre.
L'autre erreur serait d'imposer ma fenêtre.
Je ne suis qu'une fenêtre - une vue réduite - sur une part du monde. Et toi aussi. Mais toutes nos fenêtres constituent le monde.
Sans ta fenêtre : la vue serait incomplète. Ta fenêtre est donc précieuse... et merci pour cela.

Témoigne de cette fenêtre.
Ouvre ton coeur comme tu ouvrirais cette fenêtre sur le monde.
C’est le cadeau de ta présence.
C’est la présence de ton coeur.
C’est ainsi que tu rayonnes.

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La question piège : t'ai-je convaincu?
Quelle que soit ta réponse : cela n'était pas mon but.
Ceci est - comme toujours et pour tous mes postes - juste une proposition que tu es libre de prendre en tout ou en partie.
Cela t'appartient.

De tout Coeur,


Axel Trinh Cong [Facebook - Google]