Pourquoi faire un développement personnel?

Rue de la Charité - Bruxelles [BE] - mai 2019 - ©www.voiesymbolique.net

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On parle souvent d’entamer un travail de développement personnel, de faire un travail sur soi.
Mais qu’y a-t-il donc à travailler? Pourquoi entamer une telle démarche? Et comment?

Dans ma représentation du monde qui n’est que le fruit de mon expérience personnelle et concrète : mondes visible et invisible, dimensions matérielle et spirituelle ne font qu’un. L’un ne peut être dissocié de l’autre; l’un ne peut être envisagé sans l’autre. Opérer sur l’un de ces plans, c’est aussi travailler sur l’autre.
L’un et l’autre sont les deux versants complémentaires d’un seul phénomène appelé réalité.
On ne peut donc raisonnablement considérer un travail de développement personnel - à la dimension psycho-émotionnelle - sans inclure une dimension spirituelle.

Je l’ai déjà dit, écrit et redit, car cela me semble essentiel : tu es par nature déjà complètement réalisé.e et donc parfait.e.
Si tu peux accueillir que ton essence profonde relève de l’âme, que ta nature est celle d’être une fractale de l’Univers : alors tu peux aussi faire le choix d’accueillir que tu es par nature complet.ète.
Il ne te manque absolument rien.
Tu es par nature le Tout.

Tout travail revient alors à remettre à sa juste place ce qui t’empêche de laisser vivre ce qui est déjà là, déjà vivant, déjà accompli en toi.
Le déjà est primordial.

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Nous sommes tous.tes fais.tes de la même énergie universelle et cette énergie ne demande qu’à circuler.
La Vie ne fait donc que révéler les éléments qui nous en coupent : car la Vie est un flux continu.
C’est sa nature.
Et donc la tienne aussi… puisque tu es le fruit de la Nature.

Plutôt que de vous efforcer à devenir un Bouddha, il est beaucoup plus simple de prendre ce raccourci: demeurez dans l’état de bouddha.
— Bankei Yōtaku 盤珪永琢 (1622-1693) - Maître Zen [Rinzai]

Quand nous allons mal : nous n’avons évidemment commis aucune faute.
C’est juste que, à un moment donné, une part de nous a refusé, a dit non à la Vie.
Et bien souvent, nous avons dit non à la Vie par Amour : pour obtenir ou préserver le lien d’Amour avec un.e autre.
Si cela est bel et bien de l’Amour : il est cependant mal qualifié.

Un mal-être, un symptôme, un inconfort : c'est donc un signal de la Vie qui demande qu'une chose soit conscientisée et puis traitée pour pouvoir re-circuler à nouveau.
De façon plus fluide, plus libre, plus juste.

L’Univers - dont nous sommes chacun.e un produit - nous dévoile, nous révèle ces manques qui nous empêchent d'être universel... qui nous écartent de qui nous sommes chacun.e par nature.

Chaque moment difficile nous révèle une lacune ou un obstacle qui nous empêche de vivre l’infini des possibles qui est notre nature véritable (l’âme ne connaît pas de limites), de vivre notre « universalité », d'être l’Univers, de laisser l’Univers circuler en nous.

Chaque inconfort est le symptôme d’un « non » de notre part à la Vie. Et un travail heureux et productif vise à accueillir pourquoi, comment, au nom de quoi nous avons décidé de dire « non » et d’ensuite - si nous le voulons - changer de point de vue.

Mais ne l’oublie pas, ne l’oublie plus, ne l’oublie jamais :
Tu es par nature parfait.e.
Tu es par nature complet.ète.
Par nature, il ne te manque absolument rien.
Tu es par nature le Tout.
Tu es par nature magnifique.
[et mon don - quel beau don - est de voir la beauté en chacun.e… et de t’accompagner sur le chemin qui te reconnectera à elle]

Belles et bonnes longues vacances, ici ou ailleurs.
Je te le souhaite de tout Coeur,

Axel Trinh Cong [Facebook - Google]

Ce texte n’est que le reflet de mon expérience concrète et personnelle.
Je ne cherche à convaincre personne.
J’offre ceci en partage.
Exerce ton discernement : prends ce qui te parle et laisse le reste là.