Égo, mémoire cellulaire, âme : l’enjeu de l’incarnation et le sens de la vie.

Terrasse Pacheco - Bruxelles [BE] - Avril 2021  - ©️www.voiesymbolique.net

Terrasse Pacheco - Bruxelles [BE] - Avril 2021 - ©️www.voiesymbolique.net

Qu’est ce que la mémoire cellulaire?
Quel est son rôle et son influence dans la formation de l’égo?
Comment sert-elle notre destin?
Comment sert-elle le voeux de l’âme qui s’incarne?
Et surtout : que faire, comment travailler cette mémoire ancestrale (mémoire trans-générationnelle)?
Autant de questions qui nous nous ramènent au sens et aux enjeux de la Vie, celle que chacun•e s’est choisie.

Tout ce que nous vivons s’inscrit dans notre mémoire cellulaire. Celle-ci n’a rien à voir avec la mémoire ordinaire - celle du cerveau - qui ne stocke que peu de chose et qui a surtout cette fâcheuse tendance à se détériorer et à se déformer avec le temps.

Au contraire, notre mémoire cellulaire emmagasine tout. C’est aussi elle qui abrite une bonne part de notre inconscient.
Cette mémoire fait partie intégrante de notre patrimoine et - au même titre que nos gènes - nous la transmettons à nos descendants. Ce qui veut dire que le corps d’un nouveau-né, s’il porte en lui la trace des gènes de ses ancêtres : il en porte également toutes les mémoires. Le corps dans lequel nous nous incarnons est donc loin d’être vierge : il est tels un vaste potentiel, une immense mémoire, un flux d’énergies diverses avec lesquelles il va falloir composer.

Dans la représentation du monde qui est la mienne - et qui se base sur mon expérience concrète avec les mondes de l’Invisible et des Défunts - nous choisissons notre incarnation : quand, ou, dans quelle culture, avec qui, pour faire quoi. Ce qui sous-entend que nous allons aussi choisir un corps - et donc une mémoire - issu d’une lignée où il se sera passé telle et telle chose. Celle-ci constituant le meilleur substrat, la base idéale par rapport à ce que l’on aura décidé d’expérimenter.

En prévision de l'incarnation, l'âme se choisit une mémoire cellulaire et se compose une personnalité. La première est un potentiel (vibration féminine) et la seconde une énergie d’activation et d’interprétation (vibration masculine). Et toutes deux sont au service de l’accomplissement d’un destin.

Dans notre égo mal placé, nous pensons pouvoir contrôler notre vie et ses éléments. Or, à qui le désire, il est possible de ressentir que nous sommes également déterminés par la mémoire de ces ancêtres que nous portons en nous.
Car cette mémoire est belle et bien vivante.
Vivante, mais sans autre but que de se répéter.
Elle n’est créative que dans la mesure où elle cherche à créer des situations qui lui permettent de se perpétuer.

Lorsque les Anciens parlent du Péché de la Chair peut-être faut-il dépasser la lettre et comprendre que - dans leur immense Sagesse - ils évoquent en fait la mémoire de la chair (la mémoire cellulaire) avec ses traumatismes, ses croyances qui déterminent nos pensées et actions.
Et s’il est question de péché ce serait parce que la chair est une mémoire qui se répète dans ses automatismes et ne fait donc pas honneur à la Vie, à la créativité divine.
Au contraire, elle la bloque, la cristallise et la fige.

La chair est une mémoire qui se répète dans ses automatismes et ne fait donc pas honneur à la Vie, à la créativité divine.

La chair et ses mémoires ont leur vie propre, une dynamique intrinsèque dont la caractéristique est la répétition : ni la chair, ni le corps ou les mémoires ne créent jamais rien de neuf, de nouveau. Ils répètent sans cesse les mêmes schémas et suivent les mêmes processus.
Seule l’âme crée, innove, sort de ce qui toujours été, vécu et cru.

La Vie est un perpétuel changement et je pense que l’une des origines de nos mal-être et de nos maladies est le refus du changement qui a pour conséquence que l’énergie stagne ou tourne en rond jusqu’à l’épuisement. L’origine de tout ce qui nous coupe de la Vie et de ses forces réside en un attachement au non-changement, au refus de la transformation et de la mutation.

Un des buts de l’existence est d’être… vivant.
Et l’un des principes immuables de la Vie est le changement, l’adaptation, la réinterprétation : c’est ainsi que l’on s’ouvre à plus grand, plus vaste et progresse. Stagnation et répétition sont à l’image de la peur : ils fossilisent et sclérosent.

Un des buts de notre existence est effectivement de dynamiser - voire dynamiter - ce qui est, de le faire sien, l’intégrer, le transmuter, le transcender, pour l’intégrer autrement et pouvoir ensuite le rayonner.
La Vie n’a pas de sens par elle-même. Elle ne trouve de sens que si elle est vivifiée.
Faire le choix de l’incarnation - qui, sur base de mon expérience, est un choix délibéré de l’âme - c’est opter pour une interprétation de l’Énergie de la Vie.
La Vie demande à être jouée, interprétée : c’est une immense symphonie dans laquelle chacun est invité à apporter sa note. Sans cette dernière, l’oeuvre n’est ni juste ni complète.

Le temps - fort bref - d’une incarnation, l’âme fait une expérience et vient donc littéralement créer quelque chose. Créer quelque chose signifie modifier, changer l'existant. L'existant c’est, entre autres, cette mémoire cellulaire : cette sorte d'océan d'énergies vivantes et à la fois mortes dans le sens où elles tournent sur elles-mêmes, se répètent indéfiniment, butant toujours sur les mêmes écueils. L’opportunité qui nous est offerte - et cela peut constituer le coeur du choix d’incarnation - c’est de venir honorer et nettoyer ces énergies ankylosées. Et ce faisant, nous leur rendons tout leur pouvoir de création.
Nous honorons la Vie.

Pour pouvoir parvenir à ce stade de transformation-transmutation : il faut pouvoir accueillir les mouvements de cette mémoire cellulaire et de son corps; voir et entendre ce qu'ils expriment pour pouvoir ensuite en faire quelque chose. Accueillir le corps et la mémoire cellulaire pour ce qu'elles ont à dire et ne pas tomber dans la maladie - le mal a dit.

Faire ce chemin de la Vie est évidemment un cadeau pour soi-même.
Mais pas que.
Épouser la Vie de façon inconditionnelle nous amène à pourvoir accueillir les mémoires de nos ancêtres et les transmuter pour les faire passer du statut de poids à celui de forces et de ressources. Ce faisant, nous allégeons également ceux et celles qui nous ont précédés et qui ont fait que nous soyons vivants aujourd’hui.
C’est également un cadeau pour nos descendants, car nous leur ferons cadeau de ces forces que nous aurons acquises en cours de cheminement.

Ainsi s’écoule la Vie.

Puisses-tu en profiter pleinement.

De tout Coeur,

Axel Trinh Cong [Facebook - Google]


🪶 Texte 100% personnel sur base de mon expérience concrète (et non pas livresque ou théorique) sous forme de témoignage (je ne cherche à convaincre personne).
Ne prenez personne au mot et veillez à exercer votre discernement.
Sentez comment mon texte, ma proposition résonne en vous.
Accueillez ce qui vous parle et laissez le reste là.

📸 Terrasse Pacheco / Avril 2021
Il a sans doute été rayé de nos mémoires car, durant longtemps, ce lieu était envahi par la végétation.
Arraché à sa douce retraite de verdure, nous n'avons d'autre choix que de réaliser qu'il a en fait toujours été là, discret observateur de toutes nos agitations.
Je lui trouve un humeur pareille à celle du Sphynx à l'entrée de Thèbes qui à tous voyageur demandait : qui es-tu ?